Directeur général des Assurances Mutuelles de Picardie (AMP), Laurent Marseille est fier d’être aux commandes depuis 10 ans d’une entreprise aux valeurs humaines et à l’ancrage territorial très forts.

Rencontre au cœur des Hauts de France.

Comment sont nées les AMP ?

[Laurent Marseille] La Caisse Départementale des Incendiés de la Somme, organisme à l’origine des

AMP, a été créée il y a plus de 200 ans en 1819. À leur création en 1978, les AMP héritent d’une très forte vocation territoriale initialement dans la Somme, puis en Picardie, et qui s’est étendue au fil du temps à la région des Hauts de France. Cette vocation reste d’actualité. Nous sommes avant tout un assureur de proximité et n’avons pas pour objectif de nous développer sur le plan national.

Quelles sont vos activités ?

[Laurent Marseille] Société d’assurance mutuelle généraliste, nous intervenons sur les segments de clientèle suivants : les particuliers, les TPE/PME, les professionnels (commerçants/artisans) et les associations. L’automobile et la MRH représentent 73 % de notre chiffre d’affaires. Nos autres produits sont la protection juridique, la garantie des accidents de la vie, des produits de santé individuels, des assurances multi risques professionnels.

Nous proposons également des garanties dédiées aux collectivités locales dont nous sommes un partenaire historique. À titre d’exemple, nous sommes l’assureur de 60 % des communes de la Somme.

Comment vos produits sont-ils distribués ?

[Laurent Marseille] Comme je l’ai indiqué, nous privilégions une relation de proximité. Ainsi, nous disposons d’un réseau de 10 agences intégrées et travaillons avec 75 courtiers quasiment tous implantés dans les Hauts de France.

Quelles sont vos relations avec les courtiers ?

[Laurent Marseille] Notre pôle courtage assure l’animation et la relation avec notre réseau de courtiers pour instaurer la confiance dans la durée. Pour cela et à titre d’exemple, nous nous efforçons de lutter contre la volatilité tarifaire et nous limitons les hausses annuelles à 2 % ou 3 %, afin de donner de la visibilité et de la sécurité tant aux intermédiaires qu’aux clients.

Nous suivons également un principe : nous mettons à disposition de nos courtiers le même environnement informatique et les mêmes règles de souscription que ceux mis en œuvre dans nos propres agences. Tout est fait pour concourir à une collaboration durable. Nous allons d’ailleurs renforcer notre pôle courtage qui va passer de 4 à 5 collaborateurs.

Quelles sont vos spécificités ?

[Laurent Marseille] Nous sommes une société de petite taille mais robuste ce qui nous donne quelques atouts nous permettant d’être une alternative pertinente et performante sur notre marché : des circuits de décision courts et rapides, une forte réactivité et la souplesse pour ajuster nos réponses et faire du sur-mesure.

Comment avez-vous traversé la crise sanitaire et quelles sont vos perspectives ?

[Laurent Marseille] Durant cette période compliquée, nous avons, comme beaucoup d’autres entreprises, adapté notre mode de fonctionnement avec la mise en place du télétravail et de la visioconférence pour rester accessibles et mener à bien notre activité de services.

En réponse aux difficultés rencontrées durant cette période, nous avons également décidé un gel de nos tarifs 2021 pour tenir compte du contexte de pandémie.

Aujourd’hui, nous continuons d’affirmer notre autonomie, notre indépendance et notre ancrage territorial en mettant en avant la qualité de la relation humaine.

Pour préparer l’avenir, nous poursuivons nos investissements dans les hommes et dans les outils pour améliorer l’efficacité commerciale de nos agences et de nos partenaires courtiers, en plaçant toujours l’humain au centre de la décision.

Je suis pour ma part très fier de diriger une société d’assurances avec un héritage aussi fort et qui offre un modèle économique singulier dans le paysage assurantiel actuel.