AXA Future Risks Report 2022 : De nouveaux risques en tête des préoccupations mondiales
02 / 11 / 2022
AXA a publié son Future Risks Report, en partenariat avec l’IPSOS et Eurasia Group. Cette étude a été réalisée auprès d’un panel de 4 500 experts des risques issus de 58 pays, et d’un échantillon de 20 000 personnes représentatif de la population de 15 pays. Le rapport d’AXA mesure et classe l’évolution des risques émergents au niveau mondial, et révèle de nouvelles préoccupations auprès des sondés.
Le risque climatique
Le changement climatique arrive en première position des préoccupations des experts dans toutes les régions du monde, et la préoccupation principale du grand public aux Etats-Unis. L’année dernière, les experts américains avaient placé le risque cyber en tête, et les experts asiatiques considéraient que la pandémie était le risque majeur.
Les risques géopolitiques
95% des experts interrogés s’attendent à ce que les tensions géopolitiques persistent et se propagent partout dans le monde. A ce titre, ils placent les risques géopolitiques en seconde place, dépassant le cyber et la pandémie. Le risque énergétique occupe désormais la quatrième place en vue des conséquences de la situation actuelle. L’an dernier, cette préoccupation était au dix-septième rang.
Les risques économiques
En raison de l’inflation et des tensions sociales, les experts placent 3 risques économiques dans le top 10 pour la première fois : instabilité financière, dégradation macroéconomique et tensions monétaire et fiscale.
Le développement d’un sentiment de vulnérabilité de la population
L’étude révèle que le sentiment de vulnérabilité de la population globale se détériore. 80% des personnes interrogées s’estiment plus vulnérables qu’il y a 5 ans. Ce taux se renforce davantage face à certains risques tels que le changement climatique ou encore la crise énergétique.
Un autre résultat vient conforter ce sentiment de vulnérabilité. En effet, la confiance envers certaines catégories de décideurs pour trouver des solutions face aux risques encourus par la population se dégrade, notamment vis-à-vis des autorités publiques (58% contre 62% en 2021), des entreprises privées (45% contre 47% en 2021) ou encore des scientifiques (66% contre 75% en 2021). Le grand public estime que les actions de ces derniers face à certains risques tels que le changement climatique, le cyber ou les tensions géopolitiques sont insuffisantes.
Thomas Buberl, Directeur général d’AXA, conclut cette étude en ajoutant qu’elle « décrit un monde en surchauffe, où les crises se superposent les unes aux autres », mais également que « le secteur de l’assurance peut en particulier apporter son expertise en termes de prévention et de protection ».