Un livre pour battre en brèche les idées reçues sur l’assurance, tel est le pari osé de Jérémy Sebag et de Cédric Pironneau, les co-fondateurs de SPVIE Assurances. Ce dernier lève pour La Nouvelle Revue du Courtage un coin du voile sur les coulisses de cette aventure d’écriture et de communication.

Comment est née l’idée de cet ouvrage?

Notre agence de presse Bazaille Consulting nous a fait découvrir la collection Idées reçues aux éditions le Cavalier Bleu, et nous a proposé de rencontrer sa fondatrice Marie-Laurence Dubray. Dès la première rencontre avec elle, l’envie réciproque de publier ce livre a été immédiate et évidente. Cela nous a paru l’opportunité rêvée pour tordre le cou à nombre de bêtises que l’on entend trop souvent sur l’assurance, et rétablir la réalité du métier et de son utilité.

Est-ce facile d’expliquer l’assurance?

Vous pointez là un de mes chevaux de bataille : l’assurance est une activité complexe, qui peut et doit être expliquée, parfois clarifiée, souvent contextualisée. On peut limiter le jargon, faciliter l’expérience de l’assuré par une digitalisation améliorant les ergonomies et les parcours client, mais il demeure que le métier repose sur des fondamentaux tangibles et incontournables : technique/finance/gestion, sur des équilibres à respecter, sur des mécaniques financières et des processus denses et complexes à mettre en œuvre. Pour ne citer qu’un exemple, qui pourrait faire l’objet d’un livre à lui seul d’ailleurs, la santé est un modèle de complexité.

Comment avez-vous travaillé?

Avec Jérémy, nous avons identifié les principales thématiques/idées reçues à traiter, en lien avec l’éditrice. Nous avons ensuite mené plusieurs séquences et ateliers d’écriture et de relecture à quatre mains, auxquels nous avons associé nos équipes communication du groupe SPVIE Assurances et des experts pour nous apporter un œil critique et constructif et nous aider à mettre en mots ce que nous avions à dire. Reste que Jérémy et moi signons et revendiquons chaque mot, chaque idée, chaque chapitre.

Quels ont été les principaux écueils à éviter et les difficultés rencontrées?

Placer le curseur au bon niveau d’explication et de vulgarisation, sans aller trop loin ou perdre le lecteur, a été le vrai défi de cet ouvrage. Ce n’est pas si facile compte tenu de la complexité des sujets. Ensuite, si le travail a été passionnant, je dois dire qu’il impose une grande humilité car la progression peut s’avérer laborieuse. Il ne faut pas se décourager, surtout quand cela s’ajoute à son activité professionnelle.

Dans un monde d’images et de vidéos, vous avez choisi le livre. Un choix de communication ?

À l’origine, nous n’avons pas pensé cet ouvrage comme un outil de communication. Mais je dois dire que l’accueil qui lui a été fait a eu un effet de communication intéressant de mon point de vue : replacer la valeur du livre imprimé et du travail qu’il exige au niveau qu’ils méritent.

À peine deux mois après sa sortie, quels sont les premiers retours?

« Idées reçues sur l’assurance » a été très bien accueilli, nous n’avons eu que des retours positifs des professionnels du secteur, de la presse, mais aussi d’autres acteurs comme des établissements d’enseignement supérieur. C’est une très bonne surprise et une certaine fierté.

D’autres ouvrages sont-ils à venir?

Comme je le disais en début d’interview, l’assurance est une matière complexe et d’autres sujets méritent d’être explorés et expliqués. Jérémy et moi avons déjà quelques idées, pour un second livre … mais pas seulement !