C’est le titre du livre blanc rédigé par le cabinet sinonvirgule, avec le soutien de Maif, la Macif et la Caisse des Dépôts consacrés aux bouleversements écologiques et leurs conséquences sur l’assurance.

Ce rapport est la synthèse de rapports spécialisés, d’entretiens avec des experts de l’assurance et de l’anthropocène, la période qui a vu l’homme devenir une force géologique et d’un travail collectif de prospective.

Son ambition est « d’ouvrir un débat public sur notre rapport au risque, à l’assurance et à la confiance que nous mettons dans ces institutions pour nous protéger des aléas naturels ».

La première partie du livre blanc s’intéresse aux effondrements des régimes assurantiels : cognitif quand le risque n’est plus calculable, financier quand le coût est trop important et des pratiques quand le sinistre n’est plus gérable.

La seconde partie est consacrée aux régimes assurantiels de l’effondrement ou comment imaginer une assurance repensée avec le changement des modes de vie et d’organisation.

Pour conclure le rapport, les auteurs proposent six pistes d’évolution pour le secteur de l’assurance :

• accepter l’idée de protéger davantage et différemment
• tout faire pour atténuer le risque
• devenir des sentinelles de l’Anthropocène
• créer de nouvelles alliances
• accompagner l’émergence d’assurances non monétaires
• esquisser des formes d’assurance « marxiste ».

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