La situation de la prévoyance en France est actuellement sous les projecteurs et le constat est inquiétant. Selon le récent Baromètre prévoyance 2023, réalisé par OpinionWay pour le groupe Vyv, près d’un Français sur quatre se retrouve sans protection prévoyance ni épargne suffisante en cas d’accident de la vie. Les conséquences financières des aléas, tels que l’arrêt de travail, l’invalidité, ou pire encore, le décès d’un proche, sont souvent mal couvertes. Cette réalité met en lumière un besoin crucial de sensibilisation et d’action.

Les chiffres clés

L’étude révèle que 28 % des Français ont déjà connu un aléa financier majeur, mettant en évidence la vulnérabilité d’une partie de la population. Plus inquiétant encore, 45 % des actifs ne pourraient pas faire face à une baisse de 30 % de leurs revenus pendant plus de trois mois. Ces chiffres révèlent une fragilité financière alarmante au sein de la société.

Le paradoxe de la couverture

Malgré les risques encourus, seulement 37 % des personnes interrogées étaient couvertes pour les aléas rencontrés. Les disparités sont flagrantes, avec 46 % des cadres bénéficiant d’une couverture, contre seulement 23 % des adultes au foyer et 14 % des chômeurs. Cette sous-couverture s’explique en partie par des freins financiers et un manque d’information. 32 % estiment que les contrats ont un coût trop élevé et 16 % préfèrent ne pas penser à ces questions cruciales.

Les propositions pour un avenir plus sûr

Face à ce constat alarmant, le groupe Vyv, acteur majeur dans le domaine, estime à 8,4 Md€ par an les insuffisances de prestations sur les risques d’arrêt de travail, d’invalidité, de décès et d’aidance. Vyv milite activement pour améliorer la couverture prévoyance en France. Les employeurs sont appelés à valoriser davantage les dispositifs prévoyance auprès de leurs collaborateurs. Selon Vyv, six actifs sur 10 considèrent la prévoyance comme un critère important dans le choix de leur employeur, soulignant l’impact positif de la sensibilisation.

Vyv préconise la généralisation d’un socle de couverture prévoyance, notamment pour faire face aux risques les plus graves tels que le décès et l’invalidité. Cette mesure, jugée indispensable, permettrait de garantir une protection minimale à l’ensemble de la population active.